Une journée culturelle à Guimarães
Tout d´abord un très grand merci à Sophie pour l´organisation de cette journée fort intéressante.
Nous avons débuté notre visite par l´exposition de
Michelangelo Pistoletto
qui fait partie du Musée de la Crise, l´oeuvre consiste en sept tables représentant sept mers, qui font partie du projet « love the difference », les pièces sont exposées dans les sept immeubles importants de la ville.
En chaque lieu, un questionnaire est présenté au visiteur, les réponses devant être utilisées durant un workshop afin de partager les perpectives sur la crise.
En collaboration avec l´artiste, un poster sera fait avec ces différentes réactionset les solutions pour une économie alternative.
Ensuite, la
mer des Caraibes
installée au Palais de Justice où de nombreuses guerres et actes de piraterie ont eu lieu, représentée par un jeu de miroirs et de chaises où le visiteur est invité à s´asseoir et faire part de ses réflexions,
Puis la
mer morte
représentée dans la Bibliothèque Municipale au coin des enfants par un tableau noir où le visiteur peut écrire ses pensées, la troisième la
mer Méditerranée
installée dans les ateliers de l´Ecole du Design fabriquée en papier mâché.
Dommage, mais pas de temps suffisant pour tout voir mais il faut avouer que l´idée était géniale. Début Décembre, une rencontre a eu lieu pour un échange entre les visiteurs et l´artiste.
la matinée s´est poursuivie par le nouveau musée Plat Form dédié à l´artiste
José de Guimarães
qui a vécu en Afrique durant de nombreuses années et a monté une importante collection de masques africains installés de façon à ce que le visiteur puisse admirer ces oeuvres de tous côtés.
Ces oeuvres d´Art des années 60, du style Pop Art font partie de la vaste collection du musée de même que ses tableaux contre le socialisme jamais exposés auparavant.
Aprés le déjeuner, direction l´Atelier de Poterie où sont fabriquées les cruches traditionnelles qui, selon les coutumes locales, étaient offertes par le futur mari à son épouse, et qui servaient à y déposer les économies (petites boules d´or) afin d´aider le couple pendant les années difficiles du mariage. Parfois, le père donnait une dot à sa fille qui était également gardée dans ces cruches dont les ornements sont différents suivant le lieu où elles sont fabriquées.
Dans le même atelier, nous avons pu admirer les broderies toujours faîtes á la main, la plus traditionnelle étant celle des paysans en coloris rouge, toutefois la broderie a ses origines chez les bourgeois où l´on employait surtout le coloris blanc et parfois bleu clair.
Très typiques sont les petits mouchoirs brodés de paroles d´amour avec des fautes d´orthographe dû au fait que la plupart des brodeuses étaient illettrées, ils sont faits sur un tissu blanc et brodés avec des fils de couleurs vives.
Les parures de lits brodées de motifs anciens sont une merveille, et il est possible de les acquérir pour le prix de 150 euros .
Voilà, c´est ici que se termine notre belle excursion à Guimarães.
Merci Sophie,